Pour rappel, SmartBack est une entreprise ESUS (Entreprise solidaire d’Utilité Sociale) dont la mission est de donner la meilleure seconde vie possible à chaque meuble et matelas en local. C’est :

• +750 tonnes de mobilier revalorisé
• +40 marques clientes partenaires, fidèles
• Un atelier de reconditionnement avec un process éprouvé pour une industrialisation de la seconde main
• Un modèle autofinancé à l’équilibre
• Une équipe de 11 personnes, ultra motivée et engagée

L’énergie est mise tous les jours à innover, structurer la filière de réemploi du mobilier, travailler en écosystème avec des distributeurs, des fabricants, des transporteurs, des logisticiens, des associations de l’ESS, des professionnels de la seconde main pour créer des modèles gagnants-gagnants.

Les équipes ont un objectif : faire de l’économie circulaire un modèle possible, rentable et désirable et les chiffres de 2024 prouvent que le modèle fait ses preuves.

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Témoignage de Philippe Berlan, ex CEO de la Redoute

La Redoute, ancrage à Roubaix, Solidar’cités et maîtrise du cycle de vie

“La Redoute avait oublié de s’adapter, de sentir l’air du temps pour être sûre d’être sur les bons sujets, à la fois sur le business model et à la fois sur les valeurs”.

“L’empreinte carbone d’une boite de e-commerce, ce n’est pas du tout le transport, c’est le produit que l’on fabrique.”

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Créée il y a plus 180 ans, La Redoute a survécu à de nombreuses difficultés. Ces dernières années, l’entreprise a connu une période de stress intense avec des choix drastiques à faire.

Philippe a mis toute son énergie à adapter la stratégie de l’entreprise pour éviter la cessation de paiement et redresser la Redoute. Les choix forts de l’équipe de direction ont été :

• Préserver l’ancrage historique à Roubaix, une des villes les plus pauvres de France, afin de préserver les emplois créés par La Redoute
• Conserver l’expertise sur le produit en interne, en préservant les marques AMPM et La Redoute Intérieurs. En maitrisant le design, la conception, la fabrication, on maîtrise la qualité.
• Miser sur le combo gagnant : prix - style - qualité, pour garantir des produits abordables, durables, au design contemporain qui correspondent aux attente de la cible “La Redoute”.

Cette équation est cruciale pour la pérennité du modèle.

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Le siège de la Redoute, à Roubaix, employant 1500 personnes.

“Le rôle d’un dirigeant, c’est d’écrire une stratégie qui essaie de concilier énormément d’axes ;

les sujets RSE font complètement partie du cœur du réacteur”

😍 Exemple d’un projet qui inspire : Solidar’cité. Créée à l’initiative de plusieurs entreprises du Nord, l’association a pour but de lutter contre la précarité sur le territoire, de favoriser l’insertion professionnelle et faire du mécénat de compétences.

💬 La recommandation “On peut tout relier à la RSE”.

La RSE doit s’inscrire dans la stratégie, dans une démarche d’amélioration continue chiffrée. On est obligé de définir une roadmap précise, avec des objectifs chiffrés qui inclut notre impact global sur la société, et sur l’environnement

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Julien Doan, responsable circulaire Tikamoon

Tikamoon, le "Patagonia" du meuble : transformer le problème des retours en opportunité de créer de la valeur

Julien pilote la collaboration SmartBack - Tikamoon. Lorsqu’un retour à Sequedin pour reconditionnement ne vaut pas le coup, SmartBack collecte à domicile les retours clients de meubles ayant de légers ou gros défauts pour les revendre ou les donner à des ESS locales.

«On sait très bien que les produits peuvent être abîmés pendant le transport, le tout, c’est de savoir ce que l’on en fait.
On essaye de faire, à la base d’une problématique, quelque chose de toujours plus vertueux.»

En cours pour devenir une société à mission, la marque a toujours intégré l’impact de son activité dans ses réflexions et décisions. Ils ont développé leur propre Ecoscore et garantissent la traçabilité de leur bois FSC. Depuis +4 ans, ils se sont lancés dans le reconditionnement en commençant par la revalorisation de leurs retours.

Tikamoon a développé son magasin de revente de retours en bon état, post vérification ou réparation, initialement appelé Meubles Massifs Destock. Depuis peu, Tikamoon a assumé cette activité, le magasin s’appelle “boutique circulaire” et d’autres ateliers s’apprêtent à être déployés.

Julien met en avant 4 enjeux principaux sur lesquels travailler :

1. la formation d’opérateurs logistiques
2. la “rationalisation” du métier des ébénistes (pour respecter une durée minimum par article)
3. la mise en place de nouveaux indicateurs de suivi et de performance (marge, productivité…)
4. la fixation du bon prix de revente pour que ça se vende et rentabilise les coûts

«Aujourd’hui, on arrive à dégager un peu de marge avec cette activité de réparation.»

La seconde main et les services répondent clairement à de nouvelles attentes des consommateurs et Tikamoon saisit ce nouveau virage.

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Benjamin Guitard, responsable RSE Alinea

Alinea, structurer sa RSE et faire le choix de la relocalisation

Alinea confie à SmartBack la gestion des ses retours clients web et ventes magasins pour les revendre en local ou les donner à des associations.

Benjamin était acheteur chez Alinea. Il a souhaité donner plus de sens à son travail et s’investir pour accélérer la mise en place de nouvelles pratiques plus vertueuses. Avec l’accord et l’enthousiasme de sa direction, il a créé le premier poste de “Responsable RSE” chez Alinea afin de structurer la stratégie RSE de l’entreprise.

Ses recommandations au lancement d’un tel chantier :

• Réaliser un bilan carbone scope 3 pour comprendre l’intégralité de son impact
• Se baser sur ces résultats pour définir la roadmap RSE
• Être rattaché à la direction pour que la RSE soit fixée dans le cap long terme défini pour l’entreprise
• Apprendre à faire de la communication un allié pour valoriser l’effort, en évitant le greenwashing.

Le succès d’Alinea : être passé de 40% à 70% de produits fabriqués en France ou dans le bassin méditerranéen.

«Une bonne politique d’achat raisonnée et responsable, c’est-à-dire : sortir du Black Friday et une réduction massive des opérations commerciales et soldes, nous a fait réussir à faire un peu mieux en chiffre d’affaires, mais en vendant moins de quantité. […] Vendre moins de produits, c’est fabriquer moins de produits, donc mécaniquement réduire son empreinte carbone.»

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