Les débuts de SmartBack x ManoMano
Le réflexe des marchands a été de se tourner vers les transporteurs pour leur demander de développer ce service de reprise. Mais ce n’est pas si facile ! De prime abord, il y a un gros travail de pédagogie à faire auprès du client pour lui expliquer l’offre et ses modalités, filtrer les demandes et prendre en compte les annulations. Ensuite, les vieux meubles repris ne sont pas emballés et de tailles variables : ils peuvent donc facilement abîmer les produits neufs à livrer. Cela impliquerait aussi plus de ruptures de charges, de manutention et d’organisation dans la tournée du transporteur. Enfin, savoir quoi faire des produits récupérés n’est pas une mince affaire. Il est impensable de faire remonter ces vieux produits dans l’entrepôt du distributeur mais il est compliqué de trouver une solution adaptée aux produits, en local, en limitant le stockage et le temps passé à les gérer. ManoMano s’est donc tourné vers SmartBack pour co-construire un process et une solution facile au lancement d’un tel service.
Pourquoi avons-nous lancé la "reprise 1:1" ?
Ariane Varale : « En 2021, nous avions la capacité de collecter du mobilier partout en France. Nous avions également un maillage national de magasins d’occasion et d’associations en capacité de revaloriser du mobilier issu de retours clients. Notre mission étant de favoriser le réemploi pour allonger la durée de vie des produits et éviter leur mise au recyclage, nous ne souhaitions pas être un simple prestataire de transport. Nous voulions garantir qu'il était possible de sauver des produits issus de la reprise 1:1 de la benne. Nous avons donc lancé un test avec ManoMano : +60% des meubles collectés ont été réemployés par des associations. L’impact environnemental et social de cette activité confirmé, nous avons déployé ce service à échelle nationale pour les vendeurs de ManoMano et beaucoup d’autres ensuite. »