Comprendre la CSRD en lien avec l'économie circulaire

20 janvier 2025

La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) vise à renforcer et standardiser le reporting de durabilité des entreprises. En 2024, elle est entrée en vigueur pour les grandes entreprises cotées déjà soumises à la directive NFRD (Non-Financial Reporting Directive).

En 2025, la CSRD devient obligatoire pour les grandes entreprises non cotées.

Les nouveautés en 2025

La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) vise à renforcer et standardiser le reporting de durabilité des entreprises. En 2024, elle est entrée en vigueur pour les grandes entreprises cotées déjà soumises à la directive NFRD (Non-Financial Reporting Directive).

En 2025, la CSRD devient obligatoire pour les grandes entreprises non cotées répondant à au moins deux des trois critères suivants :

  • Nombre moyen de salariés supérieur à 250
  • Total du bilan supérieur à 25 millions d'euros
  • Chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros

Et en 2026, les PME cotées seront également concernées.

Les entreprises concernées devront publier des informations détaillées sur leur durabilité, en conformité avec les normes européennes de reporting de durabilité (ESRS), en s’appuyant sur les 4 piliers ci-dessous :

CSRD & Réemploi

La mise en place de projets liés au réemploi de produits et à la vente de produits de seconde main peut contribuer à démontrer les démarches positives mises en place via la CSRD , notamment dans les domaines suivants :

1. Réduction de l’empreinte environnementale :
  • Lien avec les critères ESG : La CSRD exige notamment de faire remonter les données liées aux émissions de gaz à effet de serre, la consommation de ressources naturelles et la gestion des déchets.
  • Apport des projets de réemploi :
    • Réduction des déchets grâce à l'allongement du cycle de vie des produits.
    • Diminution des besoins en production de nouveaux produits, ce qui réduit les émissions de CO₂ et l'extraction de matières premières.
    • Contribution à l'économie circulaire.

2. Impact social :
  • Création d’emplois : Les initiatives autour du réemploi peuvent générer des emplois locaux, notamment dans les secteurs du tri, de la réparation et de la revente, soutenant les dimensions sociales de la CSRD. Travailler avec l’ESS ou avec des entreprises ESUS, acteurs reconnus d’utilité publique, permet de valoriser cette démarche.
  • Accessibilité économique : La vente de produits de seconde main offre des biens à des prix abordables, contribuant à l'équité sociale.

3. Communication et transparence :

Si la CSRD valorise les entreprises qui promeuvent des modèles économiques durables et transparents, attention au greenwashing ! Mettre en place des actions de sensibilisation à la surconsommation, ne pas participer au Black Friday, intégrer un écoscore, communiquer sur la part de matériaux recyclés sont des communications encouragées pour aider le consommateur à discerner les pratiques responsables ou non. En revanche, toute communication doit être chiffrée, illustrée et mise au regard de l’activité globale de l’entreprise pour éviter toute communication mensongère ni être accusé de greenwashing.

Les indicateurs que SmartBack recommande de suivre

Que vous soyez déjà concernés par la CSRD ou pas, il semble pertinent de mettre en place un suivi des KPIs clés le plus tôt possible. Voilà les principaux :

  • Quantité de produits réemployés ou vendus en seconde vie.
  • Part revalorisée en réemploi marchand (revente) ou solidaire (don)
  • Nombre d’ETP non délocalisables directement ou indirectement créés
  • Réduction des émissions ou des ressources économisées grâce au réemploi.
  • Taux de recyclage et circularité.

Ces projets peuvent alimenter les rapports exigés par la CSRD en fournissant des données mesurables et valorisables.

En travaillant avec SmartBack sur le reconditionnement, la revente ou le don de vos retours client, imparfaits et reprises de produits usagés, ces données vous seront fournies.