Qu'est-ce que l'économie sociale et solidaire (ESS) ?

La loi du 31 juillet 2014 définit l’ESS comme un mode d’entrepreneuriat et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine. Ce modèle regroupe des organisations privées qui respectent des principes communs :

• Placer l’humain au cœur des projets, qu’ils soient marchands ou non marchands.
• Favoriser le développement local, la réinsertion et la lutte contre l’exclusion.

L’ESS agit en faveur d’une société plus solidaire, plus inclusive et plus durable.

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Ressourcerie, Recyclerie, Emmaüs, Secours populaire, quezako ?

Ces structures sont des piliers de l’économie circulaire et solidaire :

• Une ressourcerie est une boutique solidaire née d’initiatives locales et qui sensibilise à la préservation des ressources et à l’économie circulaire. Cette structure collecte, revalorise, répare et revend des objets variés (meubles, vêtements, jeux), tandis qu’une recyclerie se spécialise dans un type de bien (ex. : vélos ou matériaux).
• Les Emmaüs font partie d’une organisation internationale, qui regroupe des communautés de personnes en situation de précarité vivant ou travaillant ensemble. La mission d’Emmaüs est plus large : lutter contre la pauvreté et l’exclusion.
• Le Secours populaire a une approche globale des problématiques de pauvreté. Il intervient dans les domaines de l’aide alimentaire, vestimentaire, l’accès et le maintien dans le logement, l’accès aux soins et plus généralement l’accès aux droits.

Ces structures, qu’elles soient des associations ou des chantiers d’insertion, impliquent une collaboration entre salariés, bénévoles, services civiques et personnes en contrat d’insertion.

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Le rôle des ESS dans le réemploi

Les ressourceries jouent un rôle crucial dans la réduction des déchets en favorisant le réemploi. Elles permettent de donner une seconde vie à des meubles, matelas et autres articles destinés à être jetés, réduisant ainsi la quantité de déchets envoyés en déchetterie.

Ces modèles historiques subissent de plein fouet le développement de plateformes de seconde main et les dons baissent. Privilégier le don au recyclage s'impose comme un nouveau standard pour les metteurs sur le marché. Rendre ça possible fait partie de notre mission.

Chez SmartBack, nous travaillons main dans la main avec ces acteurs pour faciliter cette transition.

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Quelques chiffres clés :

- 74 % d’impact pour le réemploi d’un lit vs sa mise en benne, soit -170 kg eq. CO2 ce qui équivaut à un Paris - Marseille en avion

386 associations et entreprises d’insertion ont bénéficié de retours client, reprises 1:1 ou débarras d'hôtels via SmartBack

97 % des meubles en fin de vie collectés ont étés recyclés (donc détruits, avec de la valorisation matière) mais :

• Seulement 0,27 % des produits ont pu être réemployés selon l’ADEME (1)
• 5 % selon les chiffres d’Ecomaison (2)

Les ressourceries et recycleries font la majorité du job, même si ça reste une goutte d’eau dans l’océan des déchets !

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Modèle économique et éco-participation : quel équilibre ?

Selon le mécanisme de Responsabilité Elargie du Producteur (REP), la fin de vie des produits est financée par les écocontributions payées par les metteurs sur le marché à Ecomaison (ou d’autres éco-organismes).

Pour chaque tonne collectée, les ESS bénéficient d’une rémunération.

En 2021, sur les 240 membres du Réseau National des Ressourceries,

• 40 000 tonnes ont été collectées.
• 40% ont été revendues,  générant 25 millions d'euros de ventes.
• 532 000€ de contribution REP ont été versés par les éco-organismes.
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🤝 Pour le top 3 de nos associations partenaires, collaborer avec SmartBack leur a permis d’augmenter de 10% le CA et de stabiliser leur sécurité financière.

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Un levier pour l'insertion professionnelle

Au-delà de la gestion des déchets, les ressourceries jouent un rôle clé dans l’insertion professionnelle en proposant des formations et des emplois à des personnes éloignées du marché du travail.

• Elles favorisent l’autonomisation des individus.
• Elles contribuent à une société plus inclusive et solidaire.
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L’impact sur l’emploi en chiffres :